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Vu tous les problèmes de comportement en ce moment voici un article trés bien fait.

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Voyager avec son chien


Question de Mme X à propos de son chien Réglisse, yorkshire terrier mâle de 9 ans: 


Réglisse a des problemes en voiture, il aboie sans arret depuis que nous l'avons eu c est a dire 2001, nous l'emmenons avec nous en vacances et je voudrais savoir comment le calmer, et si je peux lui donner quelque chose avant de partir . merci d avance,.


Réponse de nos vétérinaires:    


Wanimo vous remercie de votre confiance.
Votre question a été examinée avec le plus grand soin par le vétérinaire du domaine concerné.


Le mal des transports est un phénomène assez souvent retrouvé chez les chiens et les chats. Il affecte principalement les jeunes, mais ne disparaît pas forcément avec l'âge !
Ce phénomène se caractérise par des nausées (dues aux mouvements de la voiture) pouvant aller jusqu'aux vomissements et par une angoisse qui est parfois la conséquence de ces nausées (l'animal "sait" qu'il va être malade, donc il est en état de stress dans la voiture et ne veut pas y entrer).

Il faut aussi savoir que le mal des transports est dû à une dissociation entre la vue et l'oreille interne. En effet, les yeux voient que l'on bouge, mais pas l'oreille interne qui sent que le corps ne bouge pas. Cette dissociation créé des "désordres" qui s'expriment sous une forme de mal-être avec des vomissements, ...

Un chien qui n'a jamais voyagé est certainement stressé en voiture, mais cela ne se traduira pas forcément par un "mal au coeur" tel que nous le connaissons.
Certains chiens restent prostrés pendant toute la durée du voyage, d'autres aboient sans arrêt comme Reglisse.

Pour résoudre ce problème, votre vétérinaire peut vous aider : il existe plusieurs médicaments vétérinaires que l'on peut administrer aux animaux malades et/ou stressés en voiture : ces médicaments diminuent les sensations de nausée et agissent comme des calmants. D'autre part, de nouveaux produits homéopathiques sont disponibles sous forme de gouttes buvables et sont souvent efficaces contre le mal des transports.

Afin d'adapter au mieux le type de traitement à utiliser pour Reglisse, il nous paraît judicieux de demander conseil à votre vétérinaire qui sera à même de vous prescrire un traitement efficace pendant toute la durée du voyage.
N'oubliez pas que ces médicaments sont souvent à donner une à deux heures avant le départ .

De plus, il est impératif de mettre les chiens dans un endroit où ils seront protégés. En effet, un chien stressé qui se rend compte d'un coup qu'il est dans une voiture peut devenir "fou" et se mettre à courir partout et vous gêner dans votre conduite, par exemple aller sous vos pieds, sous les pédales. De plus, en cas de coup de frein, si le chien n'est pas bloqué, c'est très dangereux car il se "transforme" alors en projectile vivant, ce qui le blessera, très gravement et risque également de vous blesser.
Pour les petits chiens (moins de 10 kg), il faut les placer dans un panier de transport durant tout le voyage et bloquer ce panier. Pour les plus gros chiens, il faut les mettre soit par terre au pied des passagers et veiller à ce qu'ils ne bougent pas ou, l'idéal, est de les placer dans le coffre avec des barreaux pour les empêcher d'accéder à l'habitacle.




Pour limiter donc ce mal des transports il existe aussi une très bonne solution, c'est la cage de transport. En effet, le chien ne verra pas (ou peu) la route, donc son cerveau ne se rendra pas compte qu'il "bouge" en restant immobile, l'oreille interne ne sera donc pas perturbée et le chien ira mieux.

Enfin, les chiens craignent la chaleur car ils ne transpirent que très peu, en effet ils n'ont des glandes sudoripares que sous les coussinets. Même s'ils halètent, ils sont sensibles à la chaleur. Votre chien a donc des risques importants de coup de chaleur s'il voyage aux heures chaudes et encore plus s'il est au soleil.
L'idéal pour un chien est de voyager la nuit ou à l'ombre dans une voiture climatisée.
De plus, il faut régulièrement (toutes les deux heures) vous arrêter afin que votre chien boive de l'eau fraîche et qu'il se dégourdisse les pattes ou se repose un peu à l'ombre.




De plus, il peut être intéressant à long terme (les médicaments ne sont effectivement pas une solution) d'habituer Reglisse à ne plus avoir peur en voiture. C'est ce que l'on nomme une "habituation". Cela consiste à lui apprendre progressivement à supporter la voiture.
Si vous devez faire un long trajet dans les jours qui viennent, vous n'aurez pas le temps de réaliser une habituation, il vous faudra donc avoir recours aux médicaments.


Pour réaliser l'habituation, procédez par étapes, comme décrit ci-après. Si lors des "exercices" , Reglisse manifeste des signes de peur, arrêtez vous et repassez à l'étape précédente.

1- Le premier exercice consiste à faire rentrer Reglisse avec vous dans la voiture, moteur arrêté, vous assoir à côté de lui et rester ainsi pendant quelques minutes. Caressez-le et parlez lui calmement, cela le rassurera. Au fur et à mesure, restez de plus en plus longtemps dans votre voiture, jusqu'à un quart d'heure. Vous ne pourrez passer au deuxième exercice que si Reglisse rentre dans la voiture sans avoir peur. Cela prouve qu'il associe maintenant la voiture à une situation agréable.

2- Le deuxième exercice consiste à faire monter Reglisse dans la voiture, avec vous, à rester un moment au calme en le caressant comme dans le premier exercice, puis à mettre le moteur en route. Quand vous mettrez le moteur en marche, si Reglisse est effrayé, rassurez-le et s'il semble toujours affolé, coupez le moteur et recommencez plus tard.

3- Le troisième exercice consiste à faire monter Reglisse dans la voiture, mettre le moteur en route et faire le tour du pâté de maison. Puis, au fur et à mesure, faire une ballade en voiture de plus en plus longue, tant qu'il ne manifeste pas de peur.
Ensuite vous devrez régulièrement faire des ballades en voiture avec Reglisse afin qu'il ne perde pas l'habitude de faire de la voiture.

En toutes circonstances, sachez qu'il ne faut jamais brusquer Reglisse car vous risqueriez d'aggraver sa peur de la voiture.
La douceur et la patience sont les clés de la réussite de l'habituation.

Dans certains cas, la peur de la voiture est trop importante pour que l'habituation suffise. Il faut alors consulter un vétérinaire qui pourra mettre en place s'il le juge nécessaire un traitement anxiolytique de fond qui aidera Reglisse à mieux supporter l'épreuve que représente pour lui l'habituation à l'automobile.



N'hésitez pas à nous donner des nouvelles de Reglisse, toute l'équipe de WANIMO.com en sera très heureuse.
Nous espérons avoir répondu à vos attentes,
Meilleures salutations, l'équipe des vétérinaires de Wanimo
La torture.
 Pour ne pas vous rendre complices de la torture pratiquée par les laboratoires d'expérimentation animale et de vivisection, merci de n'acheter que des produits non testés sur les animaux.


http://www.direct8.fr/video/ba-enquete-inedite-ce-soir-20h40_09-02-10/
http://www.direct8.fr/program/enquete-inedite/trafic-des-animaux-cobayes-vigiles-chauffage-et-nu/
Chaque année, 12 millions d’animaux sont utilisés comme cobayes en Europe.
Et la France est en tête pour les essais sur les animaux. C’est que des centaines de produits doivent être testés avant d’être mis sur le marché.
Médicaments, mais aussi shampoings, dentifrices ou produits d’entretien, tous doivent être essayés sur des lapins, des souris ou des singes.
Aujourd’hui, des militants se battent contre le test sur les animaux qui, parfois, aussi, peut virer au sombre trafic. Plongée dans les étranges secrets des tests sur les animaux
.http://www.reseaulibre.net/rage/torture1.html



Que l’élevage des animaux, donc la consommation de la viande, soit responsable de 18% des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) sur la planète, bien plus que tous les transports réunis, n’est pas nouveau. Ce qui l’est, c’est qu’on commence enfin à l’entendre, sans que ceux qui l’affirment, arguments solides à l’appui, soient pris pour des illuminés, suspectés, voire accusés, de «rejoindre la secte» — celle supposée des végétariens, c’est ce que j’ai entendu quand je le suis devenue, eh oui, on en était (est?) encore là il y a quelques années. La viande, une aberration : déforestation, faim dans le monde (tout est lié), souffrance animale (ça va avec), pollution, effets sur la santé humaine, aspect financier… L’élevage occupe 70 % des surfaces agricoles.
On a mis le temps avant d’en parler, et on en mettra probablement encore avant d’arriver à une diminution conséquente de la consommation de viande sur la planète, mais c’est parti, on peut enfin ne plus «avoir honte» quand on «avoue» ne pas manger de viande…
• Quelques chiffres sur la consommation de viande et de poisson.
PAR JOUR: 3 millions de mammifères et d’oiseaux sont abattus en France, 159 millions dans le monde.
PAR AN: 1,111 milliard en France (source: Agreste 2008), 58 milliards dans le monde (source: FAO, 2007).
• Consommation annuelle d’animaux aquatiques en France (source: FAO, 2005): 832 793 tonnes. Dans le monde: plus de 180 millions de tonnes (source: FAO, 2006).

www.l214.com
• Signez la pétition qui demande un moratoire sur l’élevage intensif et des mesures énergiques pour faire baisser la consommation de produits d’origine animale sur
http://www.viande.info
• AVF, Association végétarienne de France,
www.vegetarisme.fr
Excellent article sur Charly hebdo
Luce Lapin
28 février 2010




La corrida déguisée en Art
RSDA : Michèle Scharapan, vous êtes musicienne. Pourriez-vous nous parler de votre rencontre avec la musique?
Michèle Scharapan : J’ai enseigné la musique de chambre au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon et je suis par ailleurs concertiste. Ma rencontre avec la musique est le fait du hasard. Un jour, alors que je rentrais de l’école, une de nos voisines qui habitait au-dessous de chez nous m’a demandé si je voulais apprendre le piano. J’avais six ans. Je lui ai dit oui comme j’aurais pu lui dire non. J’ai su que j’aimais la musique, parce que durant deux ans elle m’a fait travailler le même morceau! Je m’en souviens, c’était le premier mouvement de la sonate dite «facile» de Mozart. Jusqu’à l’âge de dix-huit ans, j’ai joué du piano avec passion, seule ou avec d’autres musiciens, en particulier des violoncellistes, mais sans véritablement réaliser ce que la musique pouvait exprimer. Après mes études au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, je suis partie en Toscane pour parfaire ma formation. C’est là, dans cet univers où l’art était partout et grâce à la rencontre inoubliable avec cet immense musicien qu’était Sergio Lorenzi, que j’ai pris conscience de ce qu’était réellement la musique. Mes quatre années à Venise n’ont fait qu’approfondir ma perception de ce qu’est l’art.

Vous qui êtes musicienne, comment définissez-vous l’art?
Leonardo da Vinci a écrit: «L’art est une chose mentale.» Cela veut dire que l’art n’est pas une partie de la réalité, qu’il ne peut y descendre et s’approprier directement certains de ses aspects. Il ne se confond pas avec elle. L’art ne présente pas, il représente. J’emploie le terme «réalité» au sens de trivialité, car il ne s’agit bien entendu pas de faire de l’art quelque chose d’irréel. Disons qu’il est un point de vue sur la réalité. Ce point de vue n’est pas n’importe lequel : l’artiste est celui qui a la puissance de nous faire voir, sentir ou entendre ce qui échappe la plupart du temps à notre perception et à notre compréhension des choses. L’art transforme notre perception de la réalité et donne une visibilité à ce qui n’en a pas. Je ressens particulièrement cela lorsque j’interprète une œuvre : je tente de la faire exister au travers de ma sensibilité. On donne vie à quelque chose d’ineffable, d’impalpable. L’art n’est pas au service d’une réalité, c’est une rencontre singulière entre ce que l’on crée et soi-même. C’est un rapport privé entre soi et quelque chose. Je songe à cet écrivain qui a parlé du monde entier sans jamais avoir voyagé lui-même. Si j’insiste sur ce point, c’est pour bien marquer la rupture entre deux plans: le plan de l’art, qui est celui de la représentation, de la sublimation, de l’interprétation, et celui de la réalité qui est celui de la trivialité, des choses qui arrivent.

Il est courant d’entendre dire que la tauromachie est un art. Qu’en pensez-vous?
Je repartirai de ces deux plans qu’il faut selon moi absolument distinguer sous peine de perdre le propre de l’art : la réalité, d’une part, le regard interprétatif porté sur elle, d’autre part. Or, il me semble clair que le discours apologétique de la corrida mêle ces deux plans ou, pour le dire plus précisément, utilise la réalité (la corrida elle-même) pour produire un discours qui, en retour, voudrait maquiller cette réalité. Le taureau devient le support de toutes sortes de symboles, de telle manière que la réalité de ce qui lui arrive tout au long de ce « combat » disparaît au profit d’une interprétation. Mais ici, l’interprétation se fait, à proprement parler, sur le dos du taureau. Je pourrais en rester à la critique pure et simple de la violence infligée à l’autre, mais je voudrais essayer de montrer en quoi le recours à l’argument de l’art est à mes yeux irrecevable, compte tenu de ce qu’est l’art. Je fais donc une forte distinction entre les productions artistiques qui représentent des crimes, des guerres, des atrocités et ces crimes, ces guerres et ces atrocités eux-mêmes. Goya, Picasso, parmi les peintres, plusieurs grands écrivains, ont glorifié la corrida. On est bien sur le plan de l’art, même s’ils ont eux-mêmes assisté à des corridas : ce qu’ils produisent dans leurs œuvres, c’est une représentation, un regard sur cette réalité. Ils nous disent quelque chose d’une réalité. L’art opère un déplacement. On ne peut confondre la réalité et le discours sur la réalité. Ce que la corrida met en scène est bel est bien réel : on tue un animal et on déguise en quelque sorte sa mort en proférant un discours de sublimation de cette mise à mort où, de réel, l’animal devient un symbole (la force brute, la bravoure, etc.). L’art a ici une fonction de justification, ce qui n’est pas sa fonction. Parler d’art tauromachique est un non-sens, pas seulement parce que je n’aime pas la corrida, mais parce qu’il y a dans cette expression une confusion des genres. La technique gestuelle parce qu’elle est au service de la mort de l’autre annule la possibilité d’une dimension artistique. Le passage à l’acte quitte nécessairement le terrain de l’art. Or, la corrida est un passage à l’acte. La littérature peut bien parler de la beauté du crime, elle n’est pas le crime en acte. Voilà toute la différence. Je ne suis donc pas en train de «moraliser» l’art, dont l’éventail des regards sur le réel est, et doit rester, à la fois infini et libre.

Si selon vous la corrida ne peut relever de l’art, à quoi l’apparenteriez-vous?
À première vue, je dirais que la corrida s’apparente au sacrifice. Le sacrifice a besoin d’une victime, mais surtout d’une communauté qui assiste au sacrifice, y consent, et se sent fortifiée dans son lien par ce sacrifice. J’ajouterais que le sacrifice, par-delà les multiples formes et fonctions qu’il peut prendre dans les sociétés, est un acte gratuit, au sens trivial du terme: il est destiné à plaire à Dieu ou au Diable (je songe aux messes sataniques), et non à alimenter un commerce. La corrida me semble à tous égards être un avatar du sacrifice; non que je fasse l’éloge du sacrifice, mais il me semble important de prendre en compte le caractère lucratif de la corrida. Elle rapporte de l’argent: spectacle payant, salaire des toréadors, marché de l’élevage et de la viande de taureau. Parler de sacrifice n’est donc possible qu’en un sens très restreint : celui de la mise en scène de la mise à mort et du caractère individualisé de la victime. Finalement, elle rappelle tout à fait les combats de gladiateurs, les jeux du cirque. Ne rangeons pas la corrida dans la mauvaise catégorie. En faire de l’art est une imposture.

Les aficionados évoquent volontiers une «sublimation de la mort». Faut-il comprendre que c’est la mort du taureau qui est sublimée dans la corrida ou bien le rapport de l’homme à sa propre mort?
Je ne vois pas comment on peut sublimer le rapport qu’on a à sa propre mort en tuant un autre que soi. La chose pour moi absolument dominante dans la corrida consiste dans la réalité de ce qui s’y déroule: un homme torture — je parle de torture parce que les blessures sont nombreuses et de plus en plus profondes — et jouit de cette torture. Cet état de fait — ce que subissent réellement les animaux — me semble impossible à dépasser ou à nier dans un discours. La seule possibilité à mes yeux de sublimer la mort pour en faire un geste artistique serait ou est de donner sa propre mort en spectacle.

Diriez-vous que la musique a joué un rôle dans votre réflexion sur la condition animale?
Oui. L’art en général et la musique en particulier. La musique a en effet cette particularité de nous faire entrer dans un monde abstrait, qui ne fait pas appel à nos repères habituels, ce qui nous conduit au bord de l’immense mystère qu’elle est. Il me semble que c’est cette disposition, cette ouverture qui m’ont permis de me représenter l’autre qu’est l’animal qui, lui non plus, ne fait pas appel à nos repères habituels; je veux parler essentiellement du langage tel que nous le pratiquons. Je crois que cela joue un rôle capital dans leur condition: car si l’animal répondait dans le langage qui est le nôtre, tout serait différent. L’homme a tendance à nier tout ce qu’il ne voit pas et tout ce qu’il ne comprend pas. Il se tient la plupart du temps dans le déni.
Pour terminer, j’aimerais citer quelques lignes écrites par Milan Kundera dans L’insoutenable légèreté de l’être, parce qu’elles ont été décisives pour moi. « […] la vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l’humanité (le plus radical qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c’est ici que s’est produite la faille fondamentale de l’homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent ».